Une greffe de moelle osseuse fait reculer le VIH
Un homme atteint d’une leucémie et porteur du VIH (mais sous traitement antirétroviral et n’ayant pas développé la maladie), a bénéficié d’une greffe de moelle osseuse (pour soigner sa leucémie) provenant d’un donneur résistant au VIH. Ce choix fut lié à la nécessité de suspendre le traitement pour éviter un rejet du greffon.
Le cas des personnes résistantes au VIH est déjà connu et s’explique par la mutation d’un récepteur, le CCR5 et concernerait quelques pourcents de la population. Une famille de VIH se sert de ce récepteur pour se fixer et pénéter les cellules. Des recherches sont actuellement en cours pour trouver des molécules pouvant détruire ces récepteurs.
Revenons à notre greffe. Vingt mois après l’opération, le VIH reste indétectable. On ne sait pas si cela sera durable et surtout, il ne faut pas considérer la greffe de moelle comme un traitement futur du VIH : c’est notamment une opération très lourde. Néanmoins, il confirme que la piste des récepteurs est à suivre et qu’il faut continuer les recherches en ce sens.
Source : Futura-Sciences
24 novembre 2008
« On ne sait pas si cela sera durable et surtout »
Le système nerveux est une réserve à VIH, sachant que très tôt après l’infection il accède au SN. Donc il y a malheureusement des chances pour que le VIH réapparaisse dans le sang. Et l’une des idées serait de purger ces réserves pour que tout ailles dans le sang et en même temps trithérapie. Car il semble que la trithérapie arrive à éliminer tout le virus qui traine dans le sang.
24 novembre 2008
Oui, d’autant que dans le cas cité, le VIH avait été rapidement détecté et donc rapidement « bloqué » dans son développement par le traitement. On n’est pas encore au bout de l’aventure mais c’est tout de même encourageant.